La majorité des sports requiert des qualités explosive du muscle dans l’exécution des gestes techniques.

Si l’on observe attentivement la majeure partie des actions techniques de la plupart des sports, on est obligé de constater cette évidence ; la majorité des actions nécessite la mise en oeuvre d’une grande force couplée à la vitesse d’exécution. Autrement dit, de la puissance musculaire.

Cette faculté d’être explosif est en grande partie innée, puisqu’elle est tributaire de la quantité de fibres blanches (de type B2) recrutée pour produire le geste. Plus l’athlète dispose de ces fibres blanche en quantité à l’intérieur de ses muscles, plus il a de potentiel pour courir un 100 m rapidement par exemple.

Néanmoins, il est possible, grâce à un entraînement bien conduit de mobiliser au maximum ces fibres afin de les recruter au moment opportun au service de l’action technique.

C’est là qu’intervient la préparation musculaire spécifique destinée à optimiser cette puissance musculaire.

Plusieurs méthodes existent, mais celle-ci doivent toutes être mise en oeuvre au service du geste technique et spécifique du sport concerné par la préparation physique.

L’autre aspect à prendre en considération est le moment opportun d’entreprendre ce type d’entraînement.

En effet, si l’on observe le calendrier d’une planification sportive, l’entraînement à la puissance musculaire doit intervenir en phase de conversion de la force maximale développée précédemment.

Il ne peut y avoir puissance maximale si le niveau de force maximal n’est pas optimum.